Une vidéo de l’urbexeur Jo Urbex parue cette semaine est consacrée à un ancien cimetière abandonné, recouvert par une forêt et traversé par un chemin de grande randonnée. En vrac :
- des animaux se sont faits des terriers dans les tombes et ont déterré les ossements, qui gisent un peu partout et tombent sur le chemin de grande randonnée, situé en-dessous du cimetière
- des croix et des pierres tombales restantes sont brisées (et certainement pas par les animaux)
- la municipalité dont dépend le cimetière – le village encore habité se trouve en contrebas – ne semble rien faire, pas même sécuriser l’ancien cimetière et relever les ossements pour les transférer dans un ossuaire
- des crânes ont été déterrés, l’urbexeur témoigne d’un trafic qui existe et passe par les plateformes de vente en ligne – “sur Ebay, j’ai vu récemment un crâne humain à 1400 euros; on se demande comment ce genre d’objets peut être vendu sur ces plateformes d’ailleurs“.
Le code civil interdit en effet de vendre tout ou partie du corps humain et prescrit de traiter dignement les ossements : “le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial. Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence“.