Le reliquaire de saint Vivent à Olonne sur Mer a été volé et le crâne de ce saint volé; les faits ont été constatés le 18 décembre dernier dans cette paroisse de Vendée, quelques jours après la publication d’un bulletin paroissial consacré au saint.
“Sur le Facebook de la paroisse, le curé doyen explique que tout a commencé jeudi soir, comme le raconte le curé-doyen :
« 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘢𝘭𝘦𝘳𝘵𝘦́𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘣𝘦́𝘯𝘦́𝘷𝘰𝘭𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦 𝘭’𝘦́𝘨𝘭𝘪𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘖𝘭𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴. 𝘐𝘭 𝘮’𝘢 𝘴𝘪𝘨𝘯𝘢𝘭𝘦́ 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘳𝘦𝘭𝘪𝘲𝘶𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘚𝘢𝘪𝘯𝘵-𝘝𝘪𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘧𝘳𝘢𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦́. 𝘊’𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘵𝘢𝘳𝘥 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘳. »
Dès le lendemain, la plainte est déposée, mais c’est en examinant les lieux de plus près que l’horreur se confirme. Ce n’est pas seulement une vitre brisée, c’est un vol sacré.
« 𝘌𝘯 𝘧𝘢𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘴𝘵𝘪𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦́𝘤𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘦𝘧𝘧𝘳𝘢𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 : 𝘭𝘦 𝘤𝘳𝘢̂𝘯𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴𝘪𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘰𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘚𝘢𝘪𝘯𝘵-𝘝𝘪𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘰𝘯𝘵 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘥𝘦́𝘳𝘰𝘣𝘦́𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘶𝘯 𝘪𝘯𝘤𝘰𝘯𝘯𝘶. 𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘴𝘦𝘴 𝘰𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵𝘴… 𝘊𝘦 𝘳𝘦𝘭𝘪𝘲𝘶𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘢̀ 𝘭’𝘦́𝘨𝘭𝘪𝘴𝘦 𝘥’𝘖𝘭𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘥𝘦𝘱𝘶𝘪𝘴 𝟣𝟫𝟥𝟩, 𝘰𝘧𝘧𝘦𝘳𝘵 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘥𝘪𝘰𝘤𝘦̀𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘋𝘪𝘫𝘰𝘯. »
Au-delà de la perte matérielle et historique, le Père Antoine pose un regard lucide, presque sociologique, sur ce drame. Pour lui, c’est le signe d’une fracture plus profonde :
« 𝘕𝘰𝘴 𝘦́𝘨𝘭𝘪𝘴𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘷𝘦𝘯𝘶𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘷𝘪𝘴𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦, 𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴 𝘳𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯𝘴. 𝘊𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯𝘴 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘯’𝘪𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘲𝘶𝘰𝘪. 𝘊𝘦𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘶𝘴𝘴𝘪 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦𝘴 𝘯𝘦 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦́𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘢𝘶𝘵𝘦́ 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤̧𝘢𝘪𝘴𝘦.. »
Le ton se fait plus grave quand il évoque le manque de respect pour la foi des Sablais :
« 𝘐𝘭 𝘺 𝘢 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢̀ 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘳𝘰𝘺𝘰𝘯𝘴 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘵𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘢̀ 𝘤œ𝘶𝘳. 𝘊̧𝘢, 𝘰𝘯 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘷𝘪𝘨𝘪𝘭𝘢𝘯𝘵. 𝘑𝘦 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘴 𝘦́𝘨𝘭𝘪𝘴𝘦𝘴 𝘥𝘰𝘪𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦́𝘴𝘰𝘳𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘴𝘦́𝘤𝘶𝘳𝘪𝘴𝘦́𝘦𝘴. »
Le curé craint un vol pour des pratiques occultes, mais il peut aussi être lié au trafic d’art sacré.