Le 4 septembre dernier le curé de la paroisse des saints Anges Gardiens à Bologne, dans les quartiers de Navile, a vu et repoussé un intrus qui essayait d’entrer au premier étage du presbytère, probablement pour le cambrioler.
” Après avoir escaladé les clôtures de la propriété privée, il a réussi à grimper de l’extérieur jusqu’au premier étage du bâtiment paroissial, en empruntant la passerelle sur le toit. L’homme a tenté d’ouvrir les fenêtres de la maison en faisant beaucoup de bruit. Don Baroncini a alors été alerté, qui a vu l’intrus soulever le volet de sa lucarne et étendre ses jambes sur le rebord. Le curé a alors réussi à le repousser“. Quelques minutes plus tôt une autre intrusion a eu lieu au rez-de-chaussée où un complice du voleur est tombé sur des ukrainiens logés par la paroisse.
L’incendiaire des confessionnaux toujours aux abords de l’église : son bracelet électronique est en panne
Par ailleurs cette paroisse a connu récemment d’autres malheurs : “outre le vol de la piscine pour enfants handicapés lors d’un camp d’été, en novembre dernier, un homme a mis le feu aux confessionnaux. L’auteur présumé avait reçu un avis lui interdisant d’approcher le père Baroncini muni d’un bracelet électronique. Or, le dispositif est hors service depuis des mois : les forces de l’ordre ont signalé la situation à plusieurs reprises, mais l’incendiaire court toujours. « Les familles et les habitants me demandent pourquoi cette personne est souvent dans le coin », commente le père Baroncini. « Et je ne sais pas quoi répondre : c’est frustrant de ne pas pouvoir les rassurer. Le sentiment d’impunité est omniprésent et a conduit chacun à une résignation humiliante. »
