Au moins trois tentatives de mettre le feu à l’église Notre-Dame de Saint-Dizier ont été recensées le 20 août dernier :
- un individu a tenté mercredi soir d’introduire des papiers enflammés dans l’encadrement de la porte. Mais le feu n’a pas pris : aucune flamme ne s’est propagée et aucun dégât n’a été constaté. Sur place, la porte ne montre aucune trace de brûlure.
- vers 19h30 l’organiste explique aux forces de l’ordre avoir éteint deux départs de feu dans l’église, “un à hauteur du pupitre à flyers et un autre dans un rideau“.
Il a donné la description de l’incendiaire présumé, un “jeune homme d’une vingtaine d’années, aux cheveux blonds décolorés, avec une silhouette élancée, qui portait un tatouage sur l’avant-bras” et le reconnaît le lendemain matin sur les fichiers de la police – il était défavorablement connu des forces de l’ordre. Interpellé, il a été déféré vendredi au tribunal de Chaumont et sera jugé lundi 25.
Sur les réseaux sociaux, le curé de Notre-Dame de Saint-Dizier a communiqué, réfutant l’information parue sur les réseaux sociaux et dans certains médias comme quoi les portes avaient été incendiées, et indiquant qu’il s’agit de la quatrième fois que l’église est vandalisée en deux ans :
“Suite à la diffusion sur les réseaux, pour des raisons obscures, d’une fausse information indiquant que la porte de l’église Notre-Dame de Saint-Dizier avait été incendiée. Il me faut donc rétablir la vérité : mercredi soir, en tout début de soirée, alors que je faisais le tour de l’église avant de la fermer pour la nuit, j’ai senti une odeur de papier brûlé venant de l’entrée de l’église. Un organiste qui jouait à la tribune avait aussi senti cette odeur et avait eu le temps d’apperçevoir quelqu’un quittant l’église au même moment.
Quelques flyers se consumaient encore quand je suis arrivé, et le rideau de l’entrée, ignifugé, était endomagé. La Police, très vite arrivée sur les lieux, a fait les constatations d’usage.
Si cet acte, ne laissant pas voir aujourd’hui un acte anti-chrétien, est minime, il est aussi malheureusement habituel ces dernières années. Ces agissements sont intolérables, c’est pourquoi j’ai déposé plainte, comme j’ai dû le faire à quatre reprises ces deux dernières années“.