Le 26 décembre dernier, deux jeunes filles catholiques qui s’en revenaient d’un mariage ont été violées par un groupe d’une dizaine de jeunes hommes âgés de 20 à 22 ans à Mymensigh, au Bangladesh. Le 3 janvier dernier les catholiques de cette ville de 225.000 habitants située à 120 km de la capitale Dhacca ont organisé une manifestation et une chaîne humaine pour réclamer justice : les autorités ont en effet promis de sévir contre les violeurs, tous identifiés, mais rien ne bouge et aucun d’entre eux n’a été arrêté.
“Nous sommes impuissants maintenant. L’administration ne fait que faire des promesses mais même après sept jours, personne n’a été arrêté“, déplore le père d’une des victimes sur UCA News. Les familles réclament une “punition exemplaire” pour les violeurs, alors que la culture de l’impunité dans le sous-continent indien encourage les violeurs.
“Les chrétiens, en majorité catholiques, représentent 0,3% des 160 millions d’habitants. Dans ce pays, l’islam est la religion d’état mais il est aussi établi dans sa constitution que les autres religions peuvent être pratiquées en toute liberté. Mais si le rôle joué par les chrétiens dans l’harmonie de la société est souvent reconnu, ils sont régulièrement victimes de menaces, de brimades quotidiennes et de persécutions“, rappelle Aleteia.