Enlevé par des hommes armés le 6 février 2022, le prêtre catholique Joseph Shekari a été libéré dès le lendemain, apprend-on de son diocèse, celui de Kafanchan dans l’état de Kaduna.
“Le père Joseph Shekari est libre. La bonne nouvelle a été annoncée le 8 février par le service de communication du diocèse de Kafanchan, dans l’État de Kaduna, dans le centre-nord du Nigeria dont il est issu. Le prêtre nigérian avait été enlevé dimanche 6 février vers 23 h 30. Des bandits armés non identifiés avaient attaqué le presbytère de la paroisse Sainte Monique de Kafachan, tué le cuisinier et enlevé curé, le père Joseph Shekari“.
En revanche, “on est toujours sans nouvelles des trois séminaristes enlevés en octobre 2021. Les faits s’étaient déroulés le 11 octobre, à 19 h 26, dans la chapelle du Grand séminaire diocésain Christ-Roi de Kafanchan. Trois séminaristes ont été enlevés et six autres blessés à divers degrés au cours d’une attaque perpétrée par des individus non identifiés“.
Le 10 février, les évêques de la province ecclésiastique de Lagos, au Nigéria, réunis en session plénière, ont communiqué pour déplorer à nouveau la situation sécuritaire et les persécutions contre les chrétiens :
“Les évêques des diocèses de Lagos, d’Ijebu Ode et d’Abeokuta qui forment la province ecclésiastique de Lagos – dans le sud-ouest du Nigeria – ont rendu public, le 10 février, au terme de leur première session plénière annuelle, un message dans lequel ils s’inquiètent de la situation sécuritaire dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
La session plénière qui a eu lieu à la paroisse Saint Agnes de Maryland à Lagos a vu la participation de Mgr Francis Obafemi Adesina, président de cette structure, du secrétaire, Mgr Alfred Adewale Martins mais également de représentants du clergé nigérian, de religieux et de laïcs. « Nous regrettons par la présente, de noter que malgré les condamnations qui ont suivi les meurtres insensés et continus de vies innocentes et d’autres vagues de violences à travers le pays, ces violences sont loin d’être apaisées » ont-ils dénoncé dans le message de clôture de cette session plénière“.
Source : la Croix Africa