Le 25 janvier, après 13 jours passés en prison pour « enrichissement personnel », une infraction dans ce pays qui demeure officiellement communiste, un pasteur cubain a été libéré et relaxé.
Membre d’une église évangélique indépendante non reconnue par le gouvernement, Fuego y Dinamica, le pasteur Karrel Parra Rosabal avait été arrêté chez lui le 12 janvier dernier, lorsque la police avait découvert chez lui des outils dont il se servait pour réparer des vélos, contre un revenu d’appoint. Il a fallu qu’il prouve qu’il avait acheté l’outillage légalement pour être relâché, les outils lui ont été confisqués.
Il est courant qu’à Cuba les pasteurs travaillent à côté de leur charge pastorale, les revenus des paroissiens étant insuffisants pour leur verser un salaire décent. Les responsables d’églises non reconnues par le gouvernement estiment que les autorités accusent injustement certains pasteurs pour les forcer à abandonner leurs ministères. Le Covid-19 est aussi un prétexte pour surveiller pasteurs et églises, confisquer le matériel et infliger des amendes d’autant plus fortes aux fidèles qu’ils sont pauvres.
Sources : portesouvertes.fr