La croix du cimetière de Saint-Thomas de Conac a été retirée par la municipalité, ce qui suscite une très forte indignation des habitants.
“La croix ornant la grille du cimetière de Saint-Thomas-de-Conac (Charente-Maritime) depuis 1871 a disparu durant le mois d’avril, a relevé vendredi 22 l’hebdomadaire Haute Saintonge. Selon un habitant de la commune, descendant du maire en place lors de la création du cimetière, c’est bien la municipalité qui est à l’origine de cette démarche, sur laquelle elle se garde cependant de communiquer.
Le geste comme le silence de la mairie irritent une partie de la population“.
Claudine Maillet, mairesse de Saint-Thomas de Conac au nom prédestiné, gagnerait à faire sienne la sagesse du radical Barthélémy Piéchut, maire de Clochemerle, qui répond à son instituteur Ernest Tafardel, qui souhaite faire inscrire “Liberté, Egalité, Fraternité” sur le mur du cimetière parce que “la force des curés, c’est de s’approprier les morts. Il serait important de montrer que nous [la gauche] avons aussi des droits sur eux”; Piéchut lui répond donc : “les morts sont les morts, laissez les donc tranquilles. Nous nous mettrions sur les bras une histoire qui n’intéresse personne et ne ferait pas bon effet. On ne peut pas empêcher le curé d’entrer au cimetière, n’est-ce pas ? Et d’y aller plus souvent que les autres ? Alors, tout ce que nous pourrions inscrire sur les murs… et puis les morts, Tafardel, c’est le passé, nous devons regarder l’avenir“.