Dans la nuit du 26 au 27 septembre, les murs du cimetière marin de Sète ont été tagués avec des inscriptions “non au parking”.
Elles renvoient aux travaux d’un parking souterrain sous la place centrale, avec son kiosque, ses arbres et sa brocante – déplacée vers l’avenue entre la gare et le centre-ville, réalisation soutenue par le maire, mais qui suscite l’opposition nette d’une partie des habitants – une pétition contre les travaux a recueilli 16.000 signatures et la manifestation de ce samedi dernier a dégénéré, car la mairie a commencé les travaux sans attendre les résultats du référé des opposants, attendu ce 30 septembre.
“Ce lieu est sacré ne peut être porteur de revendications aussi légitimes soient-elles par ailleurs. Le conseiller municipal Cédric Licciardi a très rapidement condamné cet acte de vandalisme en évoquant sa “tristesse. Quel manque de respect, de voir ce lieu de recueillement de si nombreuses familles sétoises, ce joyau de notre patrimoine, ainsi vandalisé”. Le maire François Commeinhes, sur le retour de Bruxelles a dit également que “si le droit de manifester et de contester est un bien précieux de notre démocratie et de notre République, certains actes, comme ceux vécus ces derniers jours sont inadmissibles. Aujourd’hui, ils dépassent des limites insoutenables : voilà les murs de notre cimetière marin, lieu solennel, symbolique, aimé et respecté s’il en est, tagués par les opposants au parking sous la place Aristide-Briand”.
Les opposants au parking se sont désolidarisés des tags au cimetière et les ont condamnés.
Source : Midi libre