Un braqueur déjà condamné deux fois aux assises et quinze fois en correctionnelle pour vol à main armée, Philippe Languedoc, et qui a passé au total 38 ans en prison, a été jugé dernièrement pour avoir volé des objets religieux dans une chapelle de Nancy et au presbytère de la cathédrale.
En 2022 déjà il avait été interpellé et jugé pour le vol d’un crucifix à Saint-Nicolas du Port, où il vivait alors.
En 2018 à Mirecourt, sa tentative de braquage de la caisse d’Epargne avait tourné au fiasco : “ Ce jour-là, le sexagénaire a trouvé un pistolet en plastique « près des poubelles ». Quelques heures plus tard, il est entré dans l’agence de la Caisse d’Épargne, arme et sachet plastique en main, a invité et menacé l’agent présente derrière le bureau à lui remettre l’argent de la caisse. L’employée, croyant à une plaisanterie, a refusé purement et simplement la requête. Le Mirecurtien est reparti bredouille. Les gendarmes ont été alertés et l’individu interpellé”.
La presse locale rappelait alors : “à deux reprises il a été condamné par une cour d’assises pour vol à main armée. Et quinze fois, un tribunal correctionnel l’a puni pour des délits avec port d’arme. « Cette fois, le ministère public a été extrêmement clément compte tenu de son passé judiciaire », relève Lucile Bancarel, la représentante du Parquet. Cette tentative était quelque chose de préparé. Monsieur savait ce qu’il faisait, ajoute-t-elle en soulignant que le sexagénaire, atteint de bipolarité, avait, juste après son forfait, pris le soin de se raser la barbe « pour changer de personnage et brouiller les pistes. On ne peut pas banaliser ces faits ». Un an de prison est requis avec mandat de dépôt“; cette peine avait été finalement prononcée, et l’altération de discernement, plaidée par son avocat, néanmoins retenue.