Entre début mars et début mai, une quarantaine de tombes ont été vandalisées – ou ont subi des vols, dans le nouveau cimetière de Montry en Seine-et-Marne, route de Magny. Des proches de défunts expliquent dans la presse locale n’avoir pu signaler les faits à la police municipale dès le début des dégradations, en mars, et que depuis les vols et dégâts n’ont fait que s’amplifier dans ce cimetière éloigné de tout.
“Après s’être aperçu du vandalisme, ce couple décide de parcourir le cimetière et observe qu’environ quarante tombes ont subi le même sort, laissant des traces visibles de vandalisme. « Au-delà des morts, ce sont les familles qui ne sont pas respectées » affirme Sylvain.
Après avoir constaté les derniers dégâts, Sylvain contacte la mairie pour l’avertir des vols : « nous n’avons eu aucun retour et on nous a fait comprendre que c’était aux familles de gérer ces vols », affirme-t-il. Par la suite, il explique qu’ils se sont déplacés jusqu’à la police municipale pour porter plainte « mais à la place, nous avons attendu plus d’une heure sans pouvoir parler à quelqu’un alors nous sommes repartis », témoigne le couple. Un mois plus tard, ces derniers affirment qu’aucune mesure n’a été prise à leurs yeux que soit vis-à-vis de la sécurité du cimetière ou pour prévenir les familles concernées par les vols, « nous souhaiterions juste que les gens se sentent davantage concernés par notre problème, qu’on se sente aidés », confie le couple.
La mairie de Montry a été informée, par une autre famille, qu’un vol a eu lieu au nouveau cimetière mais n’avait pas connaissance de l’ampleur des dégâts. C’est une première pour la ville de Montry. Selon la maire de la commune, ce nouveau cimetière, reculé du centre-ville et ouvert 24 heures sur 24, a probablement subi ces vols en journée. La maire, Françoise Schmit, tente de trouver des solutions pour que cela n’arrive plus. « Nous avons fait une étude afin de poser un système sur la porte qui serait capable de fermer automatiquement le cimetière la nuit », confie-t-elle. La mairie, consciente du problème, semble pourtant être devant une impasse. « J’essaie de trouver une solution mais pour le moment, je n’en trouve pas ».
Source : la Marne