Le 5 février 2019, une paroissienne découvre que l’église Notre-Dame des Enfants, quartier des Amoureux à Nîmes, a été dégradée. L’auteur, un jeune homme de 23 ans nommé Paolo, était jugé ce mardi 23 février à Nîmes.
Dans l’église, il y a des excréments au sol, une croix a été dessinée sur le mur avec la matière fécale, des fleurs ont été coupées, le tabernacle cassé, et un mystérieux tag indique « Dieu bénisse moche ». Une empreinte permet de remonter jusqu’à l’auteur, Paolo, qui ne donne pas d’explication sur son acte, et confie à l’audience avoir « honte ».
Pour son avocate, « nous ne sommes pas dans le symbole anticlérical : Il y a finalement une certaine continuité artistique. Ce tag ‘Dieu bénisse moche’ aurait pu être pris, dans un autre lieu, pour un message de street art. Un message qui voudrait dire que Dieu est tellement grand qu’il regarde la beauté intérieure. Quant aux excréments, un artiste italien a eu son heure de gloire en mettant des excréments dans des boites qu’il revendait au prix de l’or. Enfin, si on regarde bien la scène, il y a une certaine poésie car il y a une fleur dans les bras d’une statue d’enfant et un bouquet de lavande dans les bras de la vierge »
Pour le tribunal, ce sont des dégradations volontaires : 3 mois avec sursis, 600€ de dommages et intérêts pour la paroisse, 200€ d’amende, 70 heures de travail d’intérêt général et une inscription au casier judiciaire.
Source : Objectif Gard
nous vivons vraiment chez les fous ! Cette noble avocate aurait pu également paraphraser saint Irénée de Lyon : “la gloire de Dieu, c’est l’homme de boue!”.
cette avocate aurait du nettoyer cette oeuvre d’art