Le 25 janvier, un sacristain a été tué et un prêtre blessé par un marocain âgé de 25 ans, en instance d’expulsion, qui a fait irruption dans deux églises d’Algésiras en Espagne en criant “allah Akbar”, une machette à la main. Néanmoins pour le gouvernement espagnol, ce n’est pas une attaque terroriste.
Pour rappel, “à 19h passées, un homme est entré dans l’église de San Isidro d’Algésiras et a attaqué le prêtre, armé d’une machette, le blessant grièvement. Il s’est ensuite rendu à l’église Nuestra Señora de La Palma où il s’en est pris au sacristain, après avoir causé divers dégâts. [Le sacristain a] réussi à sortir de l’église mais a été rattrapé à l’extérieur par l’assaillant, qui lui a asséné plusieurs blessures mortelles”, résume les faits dans un communiqué le ministère de l’Intérieur espagnol.
“Mercredi, un sacristain a été tué et un prêtre grièvement blessé lors d’une attaque à la machette de deux églises en Espagne. Une enquête pour « faits présumés de terrorisme » a été ouverte.
Le gouvernement espagnol s’est exprimé hier au sujet de l’attaque à la machette qui a causé mercredi soir la mort d’un sacristain à Algésiras et laissé un prêtre grièvement blessé. Selon le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska lors d’une visite à Algésiras, le suspect, un Marocain de 25 ans, qui faisait l’objet d’une « procédure d’expulsion pour situation irrégulière » depuis juin, « n’a jamais été dans le radar d’un service national pour radicalisation » en Espagne ou dans les pays voisins.
Le ministre n’a pas écarté qu’il « puisse être de nature terroriste », en soulignant que « toutes les hypothèses restent ouvertes » et qu’il n’y avait « pas de tiers » impliqués. La justice souligne quant à elle le caractère « jihadiste » de l’acte de l’assaillant.
Une enquête pour des « faits présumés de terrorisme » a été confiée dès mercredi soir à un juge du tribunal madrilène de l’Audience nationale, chargé des dossiers de terrorisme. Dans le document autorisant la perquisition du domicile du suspect et consulté par l’AFP, ce magistrat fait le lien entre l’attaque commise par Yassine Kanjaa et le « salafisme jihadiste ».
Le juge relate notamment comment le suspect a « regardé vers le ciel en criant des mots en arabe parmi lesquels on pouvait entendre Allah » au moment où il a porté « un dernier coup mortel » au sacristain. Il assure aussi qu’après son arrestation, il a « crié à plusieurs reprises “Allah Akbar”.
Source : Infochrétienne