Le 31 janvier dernier avait lieu la messe de réparation après sa profanation et sa tentative d’incendie le 25 janvier dernier. Entre la banderole « plus jamais ça », la présence « dans le respect de musulmans de la cité, dont les responsables de deux mosquées » et le « message d’appel à l’unité, à la tolérance, à la paix et [le] réconfort », l’article paru dans le Métropolitain ce 31 janvier laisse penser que c’est une mairie qui a été vandalisée et souillée, et non une église catholique.
Le père Jean-Louis Cathala, curé de la paroisse, a lu un petit sermon publié par le journal. « Les faits (dans notre église Saint-Paul ambon et icône brûlés, graffitis obscènes et injurieux pour le Christ) sont graves d’un point de vue symbolique et nous blessent dans notre foi […] Ce qui s’est passé blesse les chrétiens, mais aussi nos frères et nos sœurs musulmans qui ont un grand amour pour Jésus ». Sic.
Cela dit le message d’unité risque de voler en éclats avec les progrès de l’enquête de police – comme le signale le Métropolitain, « parmi les pistes étudiées, celle d’un acte d’adolescents connus pour des actes de délinquance dans le secteur […] est privilégiée ». Un autre article, du 28, cible plus précisément « des adolescents oisifs opérant en bandes [qui] multiplient les actes de vandalismes gratuits », à l’ombre du deal. Ils sont aussi « soupçonnés d’incendier des containers, des poubelles et des engins, comme des scooters volés. Il seraient également les auteurs de caillassages de rames commis en fin d’année sur la ligne 1 du tramway ». Bref, une bande ethnique.
Curieusement, le 31, le Métropolitain a oublié son autre piste du 28, sous la plume de Jean-Marc Aubert : « celle d’un possible acte d’un groupe extrémiste de Montpellier, le jour où le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’il allait demander la dissolution de Génération Identitaire ».
Or, Jean-Marc Aubert n’est pas un inconnu à Montpellier. Ce fait-diversier du Metropolitain a été condamné, comme le révèle la Gazette de Montpellier reprise par Le Poing le 6 décembre dernier, le 24 novembre 2020 à six mois de prison avec sursis et 4000 € d’amende pour accès frauduleux d’un système de traitement automatisé de données : « Sidérée, la profession découvre que son talent n’était dû qu’à une chose : des codes d’accès frauduleusement utilisés qui lui permettaient d’espionner les pompiers ! Ces codes lui permettaient d’être informé en temps réel de l’ensemble de leurs interventions dans l’Hérault. Un procédé que condamnent non seulement la justice, mais aussi le code de déontologie du journaliste ». Il a aussi été épinglé en 2017 par l’Agglorieuse, qui fait partie pourtant de la « litanie des médias où il a sévi et qui s’en sont séparés les uns après les autres » Sic transit…
Source : le Métropolitain, Le Poing