Bis repetita (non) placent. Un mois et demi après des tags survenus quelques jours après la remise du rapport de la CIASE sur la pédocriminalité dans l’Eglise, les alentours du lycée Saint-Stanislas, navire amiral de l’enseignement catholique dans le diocèse de Nantes sont à nouveau visés par des tags.
Ce matin à 9h30 la plupart avaient été nettoyés par les services de la Ville – des traces subsistaient sur les murs près du portail rue de la Distillerie, mais des tags tracés à la peinture rouge étaient toujours visibles rue Bellamy sur une résidence qui dépend du lycée, sur un des arrêts de bus des lignes C2, 12, 23 Saint-Stanislas et dans la rue saint-Stanislas, qui donne sur l’entrée principale du lycée.
Des tags comme “Saint-Stan lycée du viol“, “Saint-Stan : gamins violés le diocèse se tait”, “St Stan lycée du viol 1971-1999” étaient encore visibles juste en face de l’entrée principale, sur des portes de garage. Des riverains nous ont signalé que d’autres tags avaient été tracés rues Saget et Adolphe Moitié, du côté du pont Saint-Mihiel, notamment un énigmatique “St Stan = viols. Pervenche on vient te chercher“, qui se réfère peut-être au directeur – jusqu’en 1999 – et homme politique de droite, il a même été briévement député, de Saint-Stanislas.