Condamné en novembre 2020 à être détruit ou déplacé d’ici février 2021, ce calvaire érigé en 1946 au croisement de deux départementales sur une parcelle du Conseil Général – probablement après une Mission – avait été restauré en 2017 par une association et flanqué de deux croix plus petites. Si la mairie et l’agglomération n’avaient rien contre, un habitant de Plorec adhérent à la fédération départementale de la Libre Pensée avait déclaré la guerre au calvaire et en avait obtenu la peau devant le tribunal administratif.
Cependant, le Conseil départemental cherche à éviter la destruction du calvaire. Pour son président Romain Boutron (LR) il faut en effet « respecter la décision de la justice tout en respectant le travail des bénévoles de l’association qui entretient l’édifice ». Le Calvaire restera donc en place, mais son propriétaire changera – la parcelle de 90 m² qui le supporte sera cédée à l’Association pour la Conservation du Patrimoine Religieux (ACPR) qui s’en occupe.
Les élus du département ont déjà voté en janvier le principe de l’aliénation de la parcelle – le fait de la sortir du patrimoine départemental. La commission permanente statuera en mars sur l’estimation des Domaines et la vente. Une sortie de crise aussi saluée par le député Hervé Berville – français né au Rwanda et porte-parole du groupe parlementaire LREM à l’Assemblée ; la condamnation du département à déplacer ou détruire le calvaire a en effet suscité un fort émoi dans la commune et bien au-delà.
Source : Le Petit Bleu (5/2/2021)
Le Député André Berville n’est pas Français, il est Franco-Rwandais.