Ce 8 juin devait être jugé l’incendiaire présumé de la collégiale d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) qui est accusé d’avoir mis le feu, le 5 avril dernier, lundi de Pâques, à l’église – deux toiles de Louis Watteau, du mobilier et un retable ont été détruits, mais le gros oeuvre et le reste de l’église sauvés par les pompiers intervenus très vite. Cependant le procès a été renvoyé pour expertise psychiatrique, et l’incendiaire remis en prison – avec un premier mandat de dépôt de quatre mois.
Agé de 59 ans et connu pour des faits de droit commun, l’incendiaire présumé est le dernier à être sorti de l’église avant incendie. Décrit par son avocat comme un père de famille qui vit “seul, assez fragile socialement“, il habite à Hautmont et est d’origine algérienne. Il nie énergiquement être à l’origine de l’incendie, mais de façon étrange puisqu’il se contente de dire qu’il n’y a “pas de preuves“.
Pendant le procès, il n’hésite pas à lancer, cité par l’Observateur : “Je suis de nationalité algérienne. Si ça ne vous plaît pas, renvoyez moi dans mon pays, à Oran ! J’ai des amis là bas dans la police. On m’a déjà expulsé une fois. Ça ne me dérangera pas”.
A se demander que faisait-il en France ? Une passion brûlante pour le patrimoine historique peut-être ? Evidemment, comme pour les attaques au couteau à répétition qui touchent la région nantaise depuis quinze jours, tout cela n’a rien de terroriste, et ne concerne pas une certaine religion.