Le 9 novembre 2019, les paroissiens de Tonnay-Charente découvraient le tabernacle de leur église forcé, les hosties consacrées répandues à terre et la lunule volée. Par ailleurs le voile de l’ambon avait été mis à l’envers sur la chaire, de façon à ce que la croix apparaisse à l’envers – un signe sataniste. L’auteur présumé de la profanation, confondu par son ADN, a été interpellé ce 13 avril.
Ce jeune homme de 22 ans de la Rochelle a reconnu les dégradations mais pas le vol de l’objet sacré, et a nié avoir eu une volonté sataniste. Il affirme avoir «pété les plombs », ce qui ne tient guère au vu des profanations commises. Il sera jugé en correctionnelle le 10 mai prochain.
L’évêque de Charente Maritime Mgr Collomb réagit pour France Bleu : « Même si ce jeune homme n’a pas souhaité profaner, la communauté chrétienne l’a vu et l’a perçu comme une profanation. Les auteurs de ces actes sont généralement parmi les plus malheureux de la société, parfois même ce sont des gens qui ont besoin de soins médicaux.’Quand le Saint Sacrement est touché, quand la croix est brisé en morceaux, c’est très grave pour un chrétien ».
Source : France Bleu