Les gens qui volent des fleurs ou des objets dans les cimetières – voire des croix entières pour les revendre à la ferraille, comme récemment à Genêts dans la Manche – devraient se réjouir de ne pas être au Togo. Dans un village, un profanateur de tombes pris en flagrant délit a été tabassé, puis brûlé vif par les villageois.
Comme l’explique la presse locale, “lundi 14 juin 2021, un individu répondant au nom d’Astou, spécialisé dans la profanation de tombes, a été surpris pendant qu’il accomplissait sa sale besogne. Selon le site Icilome, il est réputé dans l’ouverture des sépulcres et dans le vol d’organes humains. Si les trois complices d’Astou ont réussi à prendre la poudre d’escampette, celui-ci n’a pu échapper à la furie des habitants de Wogba.
Les villageois en colère ont copieusement passé le profanateur de tombes à tabac avant de le brûler vif. “Malgré ses paroles incantatoires, il a été maitrisé. Ses complices ont pu s’échapper. Ils ont eu la chance. Tous prononçaient des paroles incantatoires. Cela n’a pas été facile”, a raconté un témoin”
Très rares en France – un caveau a cependant été profané et ouvert en Dordogne le 16 février dernier, à Moulin Neuf – , ces profanations de tombeaux semblent être liées à un trafic d’organes : “C’est une réalité la profanation des tombeaux à Wogba. Le gars qu’on a arrêté est venu de Glévé, une localité située à environ 4 kilomètres de notre village. A ce jour, ils ont profané environ 300 tombeaux dans lesquels ils ont enlevé des organes humains. Le lundi dernier, ils étaient quatre y compris une femme au cimetière pour profaner les tombeaux. Quand ils ont été surpris par les villageois au moment où des faits, à midi, ils ont pris la poudre d’escampette. Trois membres du groupe ont pu s’échapper. L’un d’entre eux a été arrêté”, a rapporté un villageois“.
Des trafiquants et profanateurs de tombes sont régulièrement arrêtés au Togo, avec des organes, mais aussi des crânes et des ossements humains – généralement ils finissent sur des marchés aux fétiches, comme celui d’Akodessewa, avant d’être utilisés pour des rites vaudous.
Source : Afrique sur7
Dans ce pays-là, la profanation des tombes est punie sévèrement à l’initiative de la population victime.
Imaginez le mépris qu’ils nourrissent pour ceux qui – comme ici – laissent profaner leurs cimetières.
Incantations, rites vaudous… On est encore dans le satanisme, si je ne m’abuse ! Triste époque, où Satan règne en maître sans que la plupart ne s’en aperçoivent. La fin des temps est proche.
Etienne, vous avez raison !