Le 9 octobre dernier, un homme de 59 ans domicilié à Aron, était jugé pour avoir dégradé 37 tombes le 14 décembre 2019 dans le cimetière de la commune; une quinzaine de victimes se sont portées parties civiles. Il a été condamné à quatre mois avec sursis, une obligation de soins et une interdiction de se rendre au cimetière.
Bien que la justice n’a reconnu “aucune notion de profanation“, sur une tombe, une croix a été cassée et le Christ volé – nous soulignons à l’époque que la justice était étrangement aveugle lorsque des croix étaient brisées dans des cimetières chrétiens, mais en revanche n’hésitait pas à reconnaître des profanations lorsque des cimetières d’autres confessions étaient attaqués. Les photos dans la presse locale étaient éloquentes – sur une tombe, un Christ a été cassé et décapité, sa tête volée.
Dix jours après le procès, l’auteur des vols et dégradations, non cité dans un article du Courrier de la Mayenne qui relate le procès, mais qui s’est reconnu, appelle par deux fois le journal, traite la journaliste de tous les noms et la menace de mort, puis rappelle et menace de mettre le feu aux locaux du journal. Ce dernier porte plainte. Jugé dernièrement, il a été relaxé des menaces de mort et condamné à deux mois avec sursis pour le reste – il est sous curatelle renforcée et d’une grande fragilité psychologique.