Trop c’est trop. Après l’arrachage par des vandales des plantes qui ornent la fontaine décorative du parvis de l’église Jésus Ouvrier à Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, le curé de la paroisse fait le décompte des diverses dégradations qui frappent cette église des années 1930, construite par l’architecte marseillais Benezech et inaugurée le 24 aout 1939, à la veille de la guerre, après avoir été construite sous l’impulsion de l’usine Péchiney. Tout porte à croire que la justice n’est guère pressée de retrouver les coupables de vandalismes et de déprédations.
“Le père François-Xavier Ayissi signale tous les débordements à la mairie et à la gendarmerie. Il a fait un point sur la situation à ses paroissiens, ce dimanche 24 octobre. Les excréments et immondices divers, à chaque porte, c’est plusieurs fois par semaine. Des nouveautés : les livres de condoléances sont volés, les ouvrages religieux pillés, le curé a été mordu par un chien… Une suite à ces plaintes depuis plus d’un an ? Elles ont toutes été classées « sans suite », indique-t-il. Le curé envisage de fermer l’édifice qui n’est déjà plus ouvert qu’une à deux heures… et pas tous les jours”.
Par ailleurs dans la nuit du 19 au 20 août 2020, l’église saint-Auban avait été vandalisée et souillée d’excréments et de mégots, suite à une intrusion nocturne d’un groupe de personnes.
Source : Le Dauphiné Libéré.