Deux ans et demi après l’incendie qui a détruit le grand orgue et les vitraux XVe de la façade de la cathédrale de Nantes, le 18 juillet 2020, le procès attendra encore un petit peu. A l’issue de la première audience ce mercredi 28 décembre, le bénévole rwandais en situation irrégulière qui a avoué avoir mis le feu, Emmanuel Abayisenga – et qui par ailleurs a assassiné en 2021 le supérieur des pères monfortains qui l’avait accueilli à Saint-Laurent sur Sèvre, a vu son procès renvoyé au 29 mars prochain.
Le tribunal a ordonné une nouvelle expertise psychiatrique en attendant le 29 mars; par ailleurs les travaux de dépollution de la cathédrale – le plomb des tuyaux d’orgue s’est déposé dans tout l’édifice – se sont avérés plus longs que prévu, et la réouverture de la cathédrale ne semble possible désormais qu’en 2024 – et peut-être, ponctuellement, aux journées du Patrimoine 2023.