Située dans le quartier dit “sensible” du Plateau à Creil, l’église saint Joseph est assiégée par les dealers qui menacent les fidèles, les prêtres, et le 8 décembre dernier ont intimidé les fidèles et menacé de brûler le bâtiment, se déclarant musulmans.
Le Salon beige précise à ce sujet : “plusieurs signalements ont été effectués auprès de la police dénonçant des menaces, intimidations, brimades, insultes, ainsi que d’autres agissements plus graves, émanant de ces délinquants. Le véhicule de l’un des prêtres aurait même fait l’objet d’un début d’incendie récemment.
Craignant pour leur intégrité physique, les prêtres ont alerté leur hiérarchie, ce que le diocèse de Beauvais confirme à Valeurs actuelles, tout en précisant que plusieurs plaintes ont été déposées de la part des ecclésiastiques.
Malgré les passages fréquents des polices municipale et nationale, l’église continue d’être la cible des trafiquants. Dimanche 8 décembre, la police nationale a été appelée pour chasser des perturbateurs aux abords de l’église. Ces derniers auraient menacé les prêtres et paroissiens qui leur demandaient de partir. Ils auraient également menacé de brûler l’église. À des témoins qui leur ont signifié qu’il s’agissait d’un lieu de culte, ces derniers auraient rétorqué que cela n’avait pas d’importance pour eux, puisqu’ils étaient musulmans”.
Deux d’entre eux ont été interpellés, puis un troisième, cagoulé près du presbytère. Valeurs Actuelles indique au sujet de leur jugement : “concernant les deux trafiquants jugés aujourd’hui, il s’agit d’un certain Ahmed B., âgé de 21 ans, et d’un dénommé Saidou K., âgé de 19 ans. Le premier, déjà connu de la justice, a été condamné à 4 mois d’emprisonnement aménagés sous la forme d’un bracelet électronique et une interdiction de paraître à Creil pendant 3 ans à titre de peine complémentaire (contre 12 mois d’emprisonnement, plus 6 mois de révocation d’un précédent sursis, avec maintien en détention, requis par le parquet de Senlis). Le second, lui aussi connu, a été condamné à 8 mois d’emprisonnement avec maintien en détention, ainsi que 4 mois d’emprisonnement issus de la révocation partielle d’un précédent sursis probatoire, avec incarcération immédiate, interdiction de paraître sur le Plateau de Creil pendant 3 ans à titre de peine complémentaire (contre 12 mois d’emprisonnement requis par le parquet, plus 6 mois de révocation d’un précédent sursis probatoire). Ils ont par ailleurs interdiction de contact avec les victimes pendant 3 ans“.