Ce matin du 22 février, un prêtre qui était en train d’ouvrir l’église saint Eusèbe dans le centre-ville d’Auxerre a été passé à tabac par deux individus de type européen, visiblement emplis de haine envers la foi catholique et mécontents du bruit matutinal; ils habitent le logement en face de l’église et, après leur méfait, sont en fuite :
“Alors qu’il était en train d’ouvrir l’église, place Saint-Eusèbe, le prêtre a été pris à partie verbalement par un homme qui a ouvert le volet de son appartement avant de l’invectiver, le logement se trouvant rue Capitaine Coignet, face au lieu de culte.
Se plaignant visiblement du bruit généré par l’église, l’homme aurait proféré « religion de merde » et « connard », ce à quoi le prêtre aurait protesté « ça va pas ? » Peu après, alors que ce dernier ressortait de l’allée menant à l’église, le premier individu accompagné d’un autre l’ont pris à partie physiquement.
Ouvert à la discussion et s’enquérant de leurs problèmes auprès de ses interlocuteurs, le prêtre a alors entendu : « Je viens me défouler sur toi. » Il a été aussitôt renversé au sol par un des individus, l’un le maintenant tandis que l’autre le frappait au visage de plusieurs coups de poing”.
Comme l’indique Valeurs Actuelles, “les deux suspects sont un homme de « type européen », 20-25 ans, cheveux longs, barbe, écarteurs d’oreilles aux deux oreilles, 1m60-65, et un homme de « type européen », 20-25 ans, cheveux courts, 1m60-65, indique une source policière. Sur place, les policiers se sont rendus à l’adresse rue Capitaine Coignet où ils ont remarqué la présence sur l’une des boîtes aux lettres du nom d’un individu habitant là et correspondant en tout point à la description donnée par la victime, à savoir celle du premier individu avec les écarteurs, nommé Anthony R..
Les auteurs en fuite sont activement recherchés. « J’ai immédiatement saisi le commissariat de police d’une enquête, indique le procureur de la République d’Auxerre Hugues de Phily, contacté par Valeurs actuelles. Deux personnes résidant en ville sont suspectées. Les mobiles sont obscurs, probablement tendus par une hostilité envers l’Église. Nous n’avons aucune raison toutefois de conclure à un mobile ethnique ou religieux en l’état, ajoute-t-il. La victime est très choquée mais a pu sortir de l’hôpital le jour même. »
Source : VA