Des attaques coordonnées de djihadistes Fulani sur des villages à majorité chrétienne de l’état du Plateau, au Nigeria, ont causé la mort de 160 chrétiens, tandis que plus de 300 étaient blessés, signalent des sources nigérianes et russes.
Morningstar News écrit ainsi : “des pasteurs d’églises ont été tués et des centaines de maisons ont été détruites lors des massacres dans les villages des comtés de Barkin Ladi, Bokkos et Mangu, ont indiqué des responsables et des habitants. Les assaillants ont tué le révérend Solomon Gushe de l’église baptiste du village de Dares ainsi que neuf membres de sa famille, a déclaré Dawzino Mallau, habitant du comté de Bokkos. Parmi les villages à majorité chrétienne attaqués, il y a Maiyanga, Ruku, Hurum, Darwat, Dares, Chirang, Ruwi, Yelwa, Ndun, Ngyong, Murfet, Makundary, Tamiso, Chiang, Tahore, Gawarba, Dares, Meyenga, Darwat. et Butura Kampani”.
Plus de 300 blessés ont été transportés d’urgence vers les hôpitaux de Bokkos, Jos et Barkin Ladi, a-t-il précisé. Dickson Chollom, membre du parlement de l’État, a déclaré à l’AFP qu’au moins 50 personnes auraient été mortes dans les villages de la région, tandis que Solomon Musa, un habitant de la région de Bokkos, a déclaré au Christian Daily International-Morning Star News que les corps de 60 chrétiens du Conseil de Bokkos zone ont été récupérés et enterrés.
Le gouverneur du Plateau, Caleb Mutfwang, a déclaré lundi 25 décembre qu’au moins 50 personnes avaient été tuées dans les comtés de Mangu et Bokkos au cours des 48 heures précédentes.
Le think tank géopolitique russe Rybar écrit, le 28 décembre dernier : “les massacres ont duré samedi [24] et dimanche, par endroit jusqu’à lundi. Il a fallu plus de 12 heures pour que les forces de l’ordre viennent au secours des populations […] attaquées par des bandes avec des armes à feu et des machettes. Une partie de la population des villages attaqués est toujours considérée disparue à ce jour“.