Entre le 25 et le 31 décembre 2023, le cimetière de Belcaire dans l’Aude – dans le pays de Sault – a été profané. D’après l’Indépendant, cinq caveaux ont été ouverts ainsi que dix cercueils.
Pour Boulevard Voltaire, il faut chercher du côté des actes satanistes : “prévenue, la gendarmerie n’a pu que constater les ravages de cet acte de… de quoi, au juste ? On hésite à qualifier cela de malveillance. On ne peut pas appeler ça du terrorisme non plus. Il y a, dans cet acte qui consiste à violer le repos des gens qui ont vécu sur ces terres, quelque chose de totalement gratuit, d’apolitique. C’est probablement dans cette direction qu’il faut chercher. l faut peut-être se résoudre à la seule hypothèse qui vaille, justement parce qu’elle n’est pas rationnelle : ces gens, quels qu’ils soient, ne savent pas vraiment pour qui ils travaillent. Tous les romans plus ou moins apocalyptiques (on peut penser ici aux livres de Jean Raspail) mettent en scène, dans un monde qui croule sous le poids de la nullité, des hommes livrés à des pulsions démoniaques dont ils n’ont même pas conscience“.
Pourtant, en juin dernier, des tombes avaient été profanées dans deux villages de Charente, à Chartuzac et Tugéras. Identifiés plusieurs mois après, les profanateurs se sont avérés des pilleurs de tombes – ils avaient volé les bijoux des morts pour acquérir de la drogue en gros. De faits graves, certes, motivés par le sordide et le crapuleux – tout au plus faut-il faire le procès de la misère sociale, culturelle, et du vide laissé dans les cerveaux par la déchristianisation – un certain poids de la nullité, en effet.