Lors d’un festival d’art contemporain, une artiste contemporaine a profané l’église d’Arbérats dans le Pays Basque en présence du saint Sacrement et a revendiqué avoir “sali, blasphémé et dénoncé les abus sexuels de l’Eglise” dans son profil public :
“Ane Lindane (qualifiée d’humoriste ?) a simulé une masturbation dimanche 29 juin dans l’église d’Arbérats, dans le diocèse de Bayonne, lors du festival Euskal Herria Zuzenean, au Pays basque français. Elle était bien prévue au programme, dans l’église, comme le groupe « Queer Falafel ».
Dans une vidéo qu’elle a postée sur les réseaux sociaux, elle saute sur l’autel de l’église, poussant des cris blasphématoires, se moquant du christianisme et faisant semblant d’insérer un micro entre ses parties génitales, sous les yeux de quelque 200 personnes. Ce qui est inquiétant, c’est que cette scène, loin d’être une improvisation marginale, faisait partie du programme officiel du festival et a été ouvertement célébrée par l’activiste elle-même, qui a écrit dans son profil public : « Hier, j’ai donné un grand monologue au festival Euskal Herria Zuzenean. Dans une église non sécularisée, 200 d’entre nous ont fait trembler de rire les fondations du catholicisme. Nous avons sali, blasphémé et dénoncé les abus sexuels de l’église. Hil da Jainkoa ! » (Dieu est mort, en basque)“.
Elle s’est néanmoins excusée ensuite sur ses réseaux sociaux suite au tollé, mais le mal était fait.
Suite à cet acte sacrilège, le diocèse de Bayonne a réagi et considère qu’il s’agit d’une profanation qui nécessite une messe de réparation :
Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux révèle qu’une militante, dont la prestation était programmée dans le cadre du festival de musique « Euskal Herria Zuzenean », s’est livrée, le dimanche 29 juin, après s’être dressée sur l’autel de l’église du village d’Arbérats-Sillègue, à des gestes particulièrement obscènes tout en tenant des propos violemment antichrétiens.
De tels agissements, qui précisons-le, se sont produits dans une église consacrée au culte, heurtent profondément la communauté catholique. Ils constituent, aux yeux de l’Église, un sacrilège qui appelle un acte de réparation.
+ Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron