Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 septembre, la statue de la Vierge Marie au cœur du village de Pailharès a été vandalisée. Elle a notamment été recouverte de peinture et outrageusement féminisée avec, entre autres, du rouge à lèvres et un sous-vêtement autour du cou. Le village se trouve entre Annonay et Saint-Agreve au nord de l’Ardèche.
Tout comme la mairie de Pailharès, l’institution catholique ne souhaite pas porter plainte contre X. Ceci dit, Jean-Louis Balsa, évêque du diocèse de Viviers, tient à remettre l’église au cœur du village : « C’est inadmissible, il faut accepter les croyances des uns et des autres. C’est un manque de respect fondamental vis-à-vis des fidèles. »
Il refuse que l’Église pâtisse d’actes de délinquance de ce genre et enfonce le clou : « Nous ne devons pas être méprisés pour nos croyances et victimes d’imbéciles, nous méritons d’être respectés dans notre foi. »
Néanmoins il n’a pas prononcé le mot “profanation” et s’est cantonné, pour décrire la foi catholique, au mot “croyances” habituellement utilisé par les anticléricaux. Est ce suffisant pour décourager ceux qui agissent par haine de la Foi ?