Des tags répétant des accusations de viol ont été tracés à la peinture rouge dans la nuit du 6 au 7 octobre sur le lycée saint Stanislas et le couvent des Petites soeurs des Pauvres (sur le bâtiment historique) rue Russeil. D’après les riverains et les agents chargés du nettoyage, à pied d’oeuvre ce matin du 7 octobre, les tags indiquaient “lycée du viol“, “viols“, “violeurs“, “tout le monde savait“.
Deux autres tags, rue de la Distillerie et rue Saint-Stanislas, donnaient des dates, “entre 1970 et 1999” d’après plusieurs riverains. Rue Russeil, “le tag mettait en cause des Mgr, avec des noms“, selon un riverain, probablement des évêques.
En août 2020, dans une longue lettre où Paix Liturgique revenait sur la gestion du diocèse de Nantes, était mentionné le collège Saint-Stanislas : “en 1998 déjà les professeurs du lycée Saint-Stanislas, qui a toujours été le navire amiral de l’enseignement catholique nantais, remettaient en cause les compétences de leur directeur Dominique Pervenche, ex-adjoint au maire de la dernière municipalité de droite à Nantes (Michel Chauty) après la fuite de près de 10% des effectifs en un an, 130 garçons sur 1200. D’ailleurs il a quitté son poste en cours d’année suivante : le diocèse a fait comme si de rien n’était, trouvé un directeur, bouché les trous et continué“.