“Des graffitis évoquant les 751 tombes anonymes découvertes sur le site d’un ancien pensionnat autochtone en Saskatchewan ont été faits mercredi sur l’entrée principale de l’Église Marie-Immaculée de Sept-Îles“, au Québec, indique la presse locale.
Cependant d’après les locaux, “les graffitis sont en anglais. Ce n’est pas la langue d’usage des Innus, donc ça ressemble à quelque chose qui est un peu téléguidé de l’extérieur“.
En effet, les dégradations, actes de vandalisme et incendies volontaires qui touchent principalement les églises catholiques au Canada depuis deux semaines semblent organisés – ainsi six églises ont été incendiées, par groupes de deux, les 21, 26 et 30 juin dernier, au moins deux églises et une statue ont été recouvertes de mains rouges apposées, suite à des manifestations organisées par des groupuscules, et des inscriptions – souvent en rouge et parfois accompagnées de mains rouges – ont été taguées sur diverses églises.
Les catholiques sont les principales victimes, même si une église anglicane a aussi été ciblée par un incendie sobrement qualifié de “suspect” par les autorités, qui visiblement préfèrent regarder ailleurs – elles sont du reste héritières de l’Etat qui a confié aux églises l’organisation de “pensionnats autochtones” à la fin du XIXe siècle et jusque après guerre, afin d’assimiler de force les enfants des Premières Nations.