Des tags en anglais, à priori abscons, ont été faits dans la nuit du 13 au 14 août dernier sur l’église Saint Maurice de Lille, située près de la gare de Lille Flandres. La mairie, si prompte à réagir pour des tags sur des mosquées, a cette fois préféré ignorer les faits, relève le Miroir du Nord :
“Un édifice religieux dégradé est toujours un choc pour la communauté religieuse attaquée. Les élus des villes concernées ont l’habitude de réagir. Mais depuis quelques temps et particulièrement dans les mairies tenues par des élus de gauche, le 2 poids 2 mesures devient monnaie courante. Une mosquée taguée et le soutien est immédiat. Pour les catholiques, on repassera.
Et c’est exactement la manière dont la mairesse de Lille, Martine Aubry a réagi. Pas de message sur ses réseaux sociaux contrairement au fait dénoncé concernant la mosquée de Lille Sud en octobre dernier”.
Le même week-end, des tags anars et LGBT ont été faits sur l’église Saint Patrice de Rouen.
