Le sanctuaire marial Notre-Dame de l’Assomption de la Ferme, à Trécesson, au Québec, est menacé par les vandalismes à répétition, au point que l’association qui a hérité du domaine après les clercs de Saint-Viateur qui ont construit la chapelle et qui y célébraient des messes en extérieur, envisage de condamner la chapelle, voire de la détruire.
“Bien qu’il s’agisse d’une propriété privée, les propriétaires actuels du Domaine Saint-Viateur laissent libre accès aux gens qui veulent profiter de ce havre de paix quand il n’est pas loué. Maintenant, c’est utilisé pour des mariages extérieurs, des randonnées, beaucoup de petites familles viennent faire des piques-niques sur le terrain. C’est un endroit où les gens peuvent venir marcher dans le bois, être à l’extérieur, tranquilles, mais pas trop loin d’Amos
, explique Adam Bellerive, l’un des actionnaires du Domaine Saint-Viateur“.
Or, explique à Radio Canada Adam Bellerive, “Il y a beaucoup de vitres brisées, de fils arrachés, de portes défoncées. Il y a du monde qui vient faire des feux à l’intérieur de la chapelle, ce qui entraîne des risques d’incendie du bâtiment et du boisé à l’arrière. Il y a même un motoneigiste qui a décidé de sauter sur le toit de la chapelle. Maintenant, il y a un gros trou. L’eau s’accumule dans la toiture, ce qui la fait pourrir“.
Au point que ces vandalismes à répétition “pourraient compromettre l’accès libre et gratuit des lieux, mener à la condamnation, voire à la démolition de la chapelle si elle devenait trop dangereuse. C’est pourquoi les actionnaires sont à la recherche de solutions”.
Cependant, alors que des caméras de chasse avaient été installées pour sécuriser le site, les vandales ont eu leur peau : “On avait installé des caméras de sécurité, en plus de mettre des caméras de chasse depuis que le courant est enlevé. On avait aussi installé des poubelles sur le site pour le garder propre. La réponse qu’on a eue, c’est la disparition de nos caméras de chasse et l’incendie de nos poubelles“, résume Adam Bellerive.