Le 13 novembre dernier, huit missionnaires salésiens originaires du Tigré et arrêtés par les militaires le 5 novembre dernier, ont été relâchés. Ils travaillent tous dans une école libre à Gottera, à Addis Abbeba, et sont originaires d’une province irrédentiste du nord du pays dont la rébellion armée est à l’origine d’une guerre civile qui dure depuis un an.
Si au début les rebelles ont pu sembler rapidement vaincu, ils ont pris deux villes stratégiques à 400 km au nord d’Addis Abeba, la capitale, Dessie et Komblocha, coupant les axes stratégiques qui alimentent la capitale. Derrière le conflit irrédentiste et interethnique (tigréens contre oromos soutenus par les amharas) , l’on trouve aussi une ingérence de l’Erythrée, située plus au nord, qui s’est réconciliée avec l’Ethiopie sur le dos du Tigré et y a envoyé des troupes.
Par ailleurs un coopérant italien qui intervient dans le cadre de missions catholiques a aussi été arrêté par les militaires, le 5 novembre, et relâché depuis.
Sources : agence Fides, Vatican News, Infochrétienne, RTBF, TV5 Monde