Dans une déclaration finale publiée à l’issue de leur première session annuelle de l’année, au Centre de ressources du Secrétariat catholique de Durumi, à Abuja, la capitale, du 16 au 22 février 2024, la CBCN a indiqué que les extrémistes religieux, les bergers et les bandits armés, ainsi que les soi-disant «hommes armés inconnus» continuent de semer la terreur dans différentes régions du pays.
«Le résultat est que beaucoup ont fui leurs foyers, abandonné leurs fermes, leurs magasins, leurs entreprises et autres sources de revenus.» Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays ne cesse d’augmenter. Face à cette situation, les évêques du pays ont lancé «un nouvel appel pressant» au gouvernement fédéral pour agir «immédiatement, afin d’endiguer la marée de violence».
Selon l’armée nigériane, en 2023, les principales atteintes à la sécurité nationale ont été la violence terroriste extrémiste, les attaques armées, les enlèvements (y compris de religieux), le vol de pétrole, les provocations séparatistes et les conflits entre agriculteurs et éleveurs. En outre, 4488 civils ont été pris en otage par des bandes armées et des terroristes, mais l’essentiel a pu être libéré par des milices locales”.