Le 19 octobre dernier, une jeune femme qui vivait en couple à Tenerife, dans les iles Canaries (Espagne) s’adresse aux forces de l’ordre après avoir subi des violences conjugales. Elle révèle alors que son compagnon dispose d’ossements qu’il est allé voler dans une tombe du cimetière communal.
Le 20 octobre la Guardia Civil se rend chez le mis en cause et retrouve chez lui “un crâne, deux fémurs, deux éléments de tibia, un cubitus, et des éléments du métatarse”. Les policiers retrouvent la tombe qui a été fracturée, puis la fille du défunt dont les ossements ont en partie été volée – elle avait signalé que sa tombe avait été forcée cet été, mais sa plainte semblait avoir été ignorée par les autorités.
Selon l’ex-compagne du prévenu, ce dernier suivait les prescriptions de la règle de Kimbisa de Santo Cristo del Buen Viaje, une croyance syncrétiste nigériane qui mélange des éléments chrétiens et vaudou, qu’on retrouve aussi à Cuba.
La cour suprême des Canaries a ordonné ce 18 novembre l’exhumation de la tombe concernée pour établir avec certitude la profanation.