Le 1er décembre, Jean Castex, premier Ministre, a missionné deux parlementaires, le député de Moselle Ludovic Mendès (LREM), et la députée des Hauts-de-Seine Isabelle Florennes (Modem). Ces derniers sont « chargés d’une mission temporaire ayant pour objet la lutte contre les actes antireligieux ». Ludovic Mendès a notamment participé à la préparation de loi sur le respect des principes de la République tandis qu’Isabelle Florennes a été porte-parole de son groupe sur cette loi.
“ Il est préoccupant de relever que les actes antireligieux, qui avaient nettement diminué durant la période de crise sanitaire, continuent de perturber la vie de nos concitoyens. Ils frappent indistinctement tous les cultes et les fidèles“, indique Jean Castex dans sa lettre de mission.
Isabelle Florennes explique à Aleteia : “Nous allons dresser un état des lieux des actes antireligieux en évaluant leur évolution, leur typologie et leurs motivations“. Le journal chrétien poursuit : “Ils devront également faire le bilan des dispositifs déjà mis en place par les différents acteurs de la société civile et des pouvoirs publics pour en assurer la comptabilisation, la prévention et la répression. Autre élément qu’ils auront à évaluer : la qualité des échanges entre les représentants des cultes et l’administration sur le traitement des actes antireligieux ainsi que la communication officielle faite sur le sujet“.
Le rapport, qui est à rendre avant février 2022, pourrait aboutir à une évolution des qualifications pénales des actes anti-religieux, voire à de nouvelles infractions pénales pour les définir et les réprimer.