Au Kazakhstan, un pays d’Asie Centrale situé au sud de la Russie, certaines religions sont autorisées et d’autres non. Au sein des religions chrétiennes, le protestantisme est particulièrement poursuivi.
Depuis quelques années déjà, le Conseil baptiste a adopté une politique de désobéissance civile. Elle refuse d’enregistrer ses églises auprès des autorités et de payer les amendes auxquelles elles sont condamnées. En réaction les autorités infligent des amendes aux fidèles qui se réunissent pour le culte ou font du prosélytisme. En 2020, au moins 16 chrétiens kazakhs ont été verbalisés pour «activité religieuse illégale», c’est-à-dire la célébration de cultes sans autorisation de l’État, ou encore pour «distribution» ou «vente de littérature chrétienne».
Ainsi le 8 janvier dernier, des paroissiens d’une communauté baptiste étaient rassemblés à Oral, dans le Sud-Ouest du Kazakhstan, quand la police a fait irruption dans l’église – deux d’entre eux ont été verbalisés pour “réunion illégale“. Ceux qui refusent de payer les amendes par principe ne peuvent plus sortir du pays, donc se rendre à l’étranger.
Source : Portes Ouvertes