Le gouvernement polonais et l’association Aide à l’Eglise en Détresse ont décidé d’ouvrir à l’université Stefan Wyszynski de Varsovie, à partir de ce 20 février, un département de recherches sur la liberté religieuse, dirigé par le père Waldemar Cislo.
Il sera aussi chargé de mener des recherches sur le phénomène de la christianophobie, « qui s’observe de façon croissante en Europe […] En France le Figaro a annoncé que les attaques contre les lieux de culte du judaïsme et de l’islam ont diminué l’an passé de 58.5% tandis que les attaques contre les lieux de culte chrétiens ont augmenté de 99% ».
Le centre de recherche polonais tissera des liens avec des structures en Autriche et en Hongrie. « Nous avons une expérience de travail avec la Hongrie, avec qui nous partageons plusieurs projets scientifiques, ainsi que des conférences sur la liberté religieuse », a précisé le père Cislo.
Ces deux pays, qui ont en commun des exécutifs catholiques et conservateurs, sont aussi à la pointe du rayonnement catholique en Europe de l’Est, la Pologne à destination des pays Baltes et de la Biélorussie, la Hongrie vers la Serbie – dont le nord compte une forte minorité hongroise, la Transcarpathie ukrainienne et l’ouest de la Roumanie.
Le ministre de l’Education et des sciences Przemyslaw Czarnek a annoncé une subvention publique à la structure de 1.5 millions de zlotys (335.000 €). Figure de proue du combat contre la théorie du genre et issu du PiS, parti conservateur au pouvoir, Przemyslaw Czarnek, à la tête d’un ministère stratégique qui gère écoles et universités, a suscité dès sa nomination la forte hostilité des groupes de pression progressistes – financés par des fonds américains et la fondation Soros. Ces derniers sont aussi à la manœuvre derrière la « grève des femmes » et autres manifestations contre la politique de défense de la vie maintenue contre vents et marées par le gouvernement polonais.
Ce dernier n’a pas manqué d’annoncer qu’il lutterait contre la « dictature totalitaire des vues libérales de gauche » qui « domine dans les universités, et de plus en plus dans les écoles ». Il a annoncé qu’il réviserait les programmes en vue de mettre en valeur « l’identité de la civilisation polonaise dans le contexte de la culture latine, parce que nous sommes héritiers de ceux qui, illuminés par l’Evangile, cherchent la vérité ».
Source : Fsspx.info