Vers midi le 16 septembre, la porte de la sacristie de l’église saint Pierre a été forcée au pied de biche. Le ou les voleurs ont emporté un ostensoir en fer blanc.
“L’objet n’était pas d’une grande valeur sur le plan matériel mais il avait une valeur spirituelle. C’est avec cet ostensoir qu’on pratiquait chaque vendredi l’Adoration. Les voleurs n’ont pas emporté la lunule, c’est-à-dire le récipient en verre qui contient l’hostie consacré. L’objet est incomplet donc invendable en l’état”, indique l’abbé Potier qui a déposé plainte auprès de la gendarmerie.
“Si le préjudice matériel est limité cette fois, les églises fourmisiennes ont aussi eu moins de chance par le passé. L’an dernier, juste avant la crise sanitaire, c’est la porte de la sacristie de Saint-Pierre qui avait été forcée. Les voleurs avaient emporté un ciboire et un calice”, rappelle l’Observateur. L’abbé Potier renchérit : “Il y a des réseaux de revendeurs qui sévissent dans notre région, notamment à cause de la proximité avec la Belgique et les Pays-Bas. […] L’an dernier par exemple, on nous a dérobé les statues en bois des quatre évangélistes à Notre-Dame de Trieux. C’étaient de belles pièces… je doute qu’on les retrouve un jour”.
Source : l’Observateur