L’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a rendu un rapport le 16 novembre dernier, où elle indique que les crimes de haine envers les chrétiens ont doublé en un an, en 2020 par rapport à 2019, tandis que les attaques violentes contre les chrétiens baissaient, elles, de 30%.
Il y a eu 595 incidents contre les chrétiens en 2019 et 980 en 2020, tandis que les attaques contre les personnes sont passées de 80 à 56 en un an. Parmi ces attaques violentes, le meurtre de trois personnes par un terroriste islamiste tunisien dans l’église Notre-Dame de Nice en octobre 2020 ou encore le meurtre d’un curé pro-migrants à Como, en Italie, par un… migrant tunisien en septembre 2020.
La Pologne est en tête des incidents constatés (241) – principalement des actes de vandalisme contre des églises ou d’autres lieux chrétiens, liés aux contestations sociales liées au sujet de l’avortement et aux lois visant à en restreindre la possibilité, elles-mêmes contestées de façon violente. Une des activistes leader de la “Grève des femmes“, Marta Lempart, a été accusée par les autorités d’avoir loué les attaques contre les églises et les messes dans une interview radiophonique; elle est par ailleurs liée aux organisations du financier George Soros. Une centaine des actes constatés sont des tags antichrétiens faits sur les bâtiments chrétiens ou les églises catholiques.
Viennent ensuite l’Allemagne (172), la France (159) et l’Italie (113). Cependant le nombre d’incidents est certainement plus grand, puisque seulement 11 des 57 pays de l’OSCE ont ouvert leurs données à l’organisation internationale – il s’agit de la Croatie, l’Allemagne, l’Ukraine, le Danemark, la Grèce, le Royaume-Uni, la Finlande, l’Irlande, les Etats-Unis, la France et la Pologne, tandis que des données éparses ont été répertoriées pour 21 autres pays.
Le rapport signale un certain nombre d’incendies criminels d’église en Allemagne, France, Espagne et Italie, ainsi que l’incendie criminel d’un orgue en Suisse.