Un prêtre septuagénaire a été agressé ce 19 août à Nancy par un marginal, rapidement interpellé. Les jours du prêtre ne sont pas en danger. Le maire et la préfecture ont condamné l’agression.
“Un prêtre de 75 ans a été agressé dans le centre-ville de Nancy samedi matin, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, qui a par ailleurs précisé qu’un suspect avait été placé en garde à vue.
Il était environ 7 heures lorsque l’homme d’Eglise est sorti de son domicile au centre-ville de Nancy, et s’est fait agresser par un individu qui aurait tenu des propos selon lesquels “tous les prêtres seraient des pédophiles”, a précisé à l’AFP le secrétaire général de la préfecture, Julien Le Goff, confirmant une information de l’Est Républicain.
Le suspect, une personne marginale et connue des services de police pour des faits mineurs, a été interpellé “très rapidement” par la police de Nancy après l’appel de témoins et a été placé en garde à vue, a encore indiqué M. Le Goff. Il était ivre.
L’état de santé du septuagénaire est néanmoins “rassurant” en fin de journée, a précisé Julien Le Goff. Blessé au niveau de la tête, il reste en observation à l’hôpital de Nancy mais ne souffre pas de traumatisme crânien.
Ces actes sont “très condamnables”, insiste le secrétaire général de la préfecture, qui a pris contact avec la communauté catholique pour lui témoigner sa sympathie républicaine, comme cela est d’usage.
Le maire de Nancy, Mathieu Klein, a lui condamné sur X (ex-Twitter) “avec force et colère l’agression de Jacques Bombardier”, ce prêtre du diocèse de Nancy. “Des sanctions fermes s’imposent contre l’agresseur, arrêté et ivre lors des faits”, a-t-il ajouté”.