Situé dans la région de Rovno, le monastère orthodoxe ukrainien de Korets est l’un des plus ancien d’Ukraine et surtout un des rares qui n’a jamais été fermé, y compris sous l’URSS – en 1939, lorsque la ville appartenait à la Pologne, les catholiques ont tenté de le fermer, mais le chef d’escadron de la police montée qui devait évacuer l’abbaye a été foudroyé par une crise d’apoplexie et est mort. Ses dernières paroles étaient “ne touchez pas à l’abbaye“.
Korets a résisté aux soubresauts de l’histoire, aux polonais, aux nazis et à 50 ans d’URSS – résistera-t-il aux nationalistes ukrainiens ? Les moniales et l’abbesse du monastère ont été vivement invitées à quitter les lieux, sous prétexte de bombardements russes, alors que l’armée russe est encore très loin.
Elles s’inquiètent surtout d’une sanglante provocation des nationalistes ukrainiens, qui pourraient bombarder l’abbaye et tuer les moniales, tout en accusant les russes par la suite – ce type de provocation et d’accusation est récurrent à l’est de l’Ukraine.
Source : Interfax