Après la fusillade de Nashville provoquée par un transgenre, les esprits sont échauffés aux Etats-Unis au sujet de l’émergence d’un activisme violent transgenre. La recommandation du ministère de la Justice de punir par un sursis simple – de trois ans certes – mais sans un jour en détention – un transgenre qui a attaqué et saccagé une église à Bellevue, état de Washington, en juin 2022, a mis le feu aux poudres.
Pour rappel, l’église catholique Saint-Louis de Bellevue, a été attaquée par un individu qui s’est dit “furieux de la décision de la Cour Suprême” [révoquant le caractère constitutionnel du droit à l’avortement en renversant la jurisprudence Roe vs Wade], a brisé une statue du Sacré-Coeur, des vitres, tagué les murs et attaqué une bénévole paroissiale.
Le vandale a été retrouvé, ou plutôt la, puisqu’il s’agit d’un transgenre de sexe féminin, Maeve Nota. Dans un projet d’arrangement avec la justice, il est prévu qu’il – ou elle – accepte de plaider coupable en échange d’un sursis de trois ans, la peine maximale encourue étant d’un an ferme et 100.000 dollars d’amende. Le tribunal n’a cependant pas l’obligation d’accepter cet arrangement, que les conservateurs trouvent scandaleux et à même d’encourager d’autres vandalismes d’églises – en forte augmentation puisque sur les 3 premiers mois de 2023 près de 69 églises catholiques ont été attaquées (dont 50 vandalisées) contre une vingtaine sur la même période en 2022.
Les conservateurs pointent aussi le déséquilibre entre les fortes peines demandées à l’encontre des activistes anti-avortement ou conservateurs et le laxisme judiciaire (dans certains états – les Etats-Unis étant coupés littéralement en deux aussi sur ce sujet, puisque les mêmes faits valent 8 à 10 ans de prison au Texas et dans de nombreux états du Middle West) contre ceux qui s’attaquent aux lieux de culte.
Source : CNA