Une artiste taxidermiste qui faisait, sous prétexte de “performance artistique” des prises de vue sacrilèges, notamment quand elle s’enroule dans la peau d’un lion à côté de sa carcasse, sur fond de croix et d’autel, a été condamnée pour détention, exposition et mise en vente d’espèces protégées et interdite d’exercer pendant deux ans.
Stéphanie Barthes a été condamnée fin 2022 “aux côtés de son mentor André Rouillon pour détention, exposition et mise en vente illicites d’espèces protégées. Parmi la collection de 1 600 animaux retrouvée dans l’atelier des taxidermistes, plus de la moitié étaient des espèces protégées ou en voie d’extinction”.
Ils ont fait appel de la décision du tribunal de Bordeaux, qui les condamne à 15 000 euros d’amende, six mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer“.
Elle affirme avoir été accusée de “zoophilie lors du procès par l’avocat d’une fédération d’associations de protection de l’environnement qui avait porté plainte. « Ils ont vu mes photos et ils n’ont rien compris ! J’ai ramené ce lion à la résurrection à mes 33 ans. Il y a de la nudité oui, mais rien de vulgaire !”, affirme l’artiste sacrilège.
Voilà ladite photo – qu’elle avait postée, avec d’autres, sur son site internet, ce qui a attiré l’attention des amis des bêtes.