Dans une vidéo transmise par ses ravisseurs, le pasteur Bulus Yikura, enlevé par des hommes armés de la province de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest, a émis un appel au secours et a annoncé qu’il serait tué le 3 mars si la rançon n’était pas payée.
« J’appelle le président Muhammadu Buhari et le gouverneur de Borno à m’aider, car j’ai reçu un ultimatum d’une semaine aujourd’hui, le 24 février. Si vous me voulez vivant, je vous supplie en votre qualité de président, de gouverneur et de président de notre gouvernement local de me sauver de cette souffrance. S’il vous plaît, priez pour moi. Aujourd’hui est le dernier jour où j’aurai l’occasion de faire appel à vous en votre qualité de parents et de proches dans le pays. Quiconque en a l’intention devrait m’aider et me sauver. S’il vous plaît, libérez-moi de cette douleur », dit-il sur la vidéo.
Du côté du clergé catholique, Ignatius Kaigama, archevêque d’Abuja, a expliqué que la conférence épiscopale du Nigeria avait décidé de ne payer aucune rançon en cas d’enlèvement de prêtre : « Payer une rançon, c’est mettre chaque personne en danger, en faire un objet de négoce potentiel. Cela mettrait en danger tous les prêtres, les religieuses et collaborateurs de l’Église qui se déplacent continuellement entre les villages, sans jouir d’aucun confort, mais en étant toujours prêts à se sacrifier pour l’amour de Dieu et de son peuple, car cela encourage la criminalité et invite les ravisseurs à faire encore plus de mal ».
Source : InfoChrétienne