Le curé responsable de la paroisse dont dépend Rouillé dans la Vienne a constaté le 2 avril que la sacristie de l’église venait d’être pillée. Cependant, la date du vol reste difficile à déterminer, vu que la dernière cérémonie dans cette église remontait au 19 mars.
“Là encore, aucune effraction n’a été constatée alors que les objets de culte dérobés, ciboires, calices et patènes, se trouvaient dans la sacristie fermée à clé, précise la gendarmerie de la Vienne“, relève la Nouvelle République qui fait référence aux précédents épisodes de vols d’objets religieux dans 14 églises du département.
Le journal pose quelques remarques intéressantes :
“La difficulté réside dans le fait que, bien souvent, les lieux de culte sont ouverts au public sans surveillance toute la journée. La rareté des cérémonies n’entraîne qu’une découverte tardive des vols ce qui pénalise les enquêteurs.
Ainsi, à Rouillé, c’est le curé qui a constaté le vol le samedi 2 avril 2022 ; la dernière cérémonie sur place remontait au 19 mars dernier. Une plainte a été déposée dans la foulée à la gendarmerie.
L’inventaire des biens se trouvant dans les églises est aussi rarement tenu à jour. Il existe peu de photos des objets de culte ou de patrimoine, même quand ils représentent une valeur historique ou pécuniaire, ce qui rend encore plus difficiles les recherches.
Ces vols sont fréquemment attribués à des équipes itinérantes qui font des razzias dans un secteur donné, proche des grands axes de circulation, avant d’opérer plus loin. Elles sont surtout intéressées par le métal fondu en vue d’une revente“.