Des dégradations ont eu lieu sur les couronnes de fleurs déposées par diverses institutions politiques locales sur la tombe de Marcel Pagnol. Les faits ont été constatés le matin du 7 mai par son petit-fils, mais ont eu lieu le 19 avril.
“Ce mardi 7 mai, le petit-fils de Marcel Pagnol, Nicolas, découvre que la tombe de l’auteur de La Gloire de mon père a été dégradée au cimetière de la Treille, dans le 11e arrondissement de Marseille. “C’est lamentable”, se désole-t-il auprès de France 3 Provence-Alpes.
C’est la présidente des Amis de Marcel Pagnol, Josée Boutin, qui découvre avec effroi le vol de banderoles des gerbes déposées sur la tombe le 18 avril pour commémorer le cinquantenaire de la mort de l’écrivain. “Je suis arrivée pour les arroser et j’ai été choquée. Je ne comprends pas ce geste. S’attaquer à des choses comme ça, c’est minable”, nous confie-t-elle. Et pourtant elle affirme : “Marcel Pagnol est aimé de Marseille et du monde entier. C’est un amour qui ne s’est jamais éteint.”
L’acte de vandalisme du 19 avril, Nicolas Pagnol ne l’a découvert seulement le 7 mai. “Ils n’ont pas voulu me le dire pour ne pas me faire de la peine.” La nouvelle est amère pour ce petit-fils et défenseur de la mémoire de l’auteur provençal.
Il affirme que toutes les banderoles déposées par les institutions politiques, celle du Sénat, du département, des mairies d’Allauch, Aubagne et du 11e et 12e arrondissements de Marseille, ont été arrachées. Nicolas Pagnol y voit un message politique derrière cette attaque. “C’est un geste de haine contre ces institutions présentes. Il n’y a pas à faire part de sa haine dans un cimetière.”
Pour lui, il s’agit d’une atteinte suite à ses différends avec la mairie de Marseille” [notamment du fait du retrait par la Ville de la gestion du château de Pagnol, à la Buizine, à l’association portée par le petit-fils de l’écrivain, décision qui suscite de fortes tensions].