Une femme a été interpellée début septembre dernier, suite à au moins trois faits de dégradation sur le temple protestant de Revel, en Haute-Garonne, entre mai et août dernier.
La Dépêche rappelle les faits : “ le 1er mai dernier, des riverains et des paroissiens découvraient des traces de peintures rouge, sous forme de graffitis, à l’intérieur et à l’extérieur de l’église Notre-Dame des Grâces. Puis le 19 mai, à la faveur de la nuit, un ou des individus avaient pénétré dans l’édifice et déversé de la peinture rouge sur les murs, sur l’autel et sur une représentation du Christ. Le 30 août, enfin, le Temple protestant, rue du Temple, avait été pris pour cible et encore une fois, c’est de la peinture rouge qui avait souillé le bâtiment“.
Or, “le 31 août, lendemain des dégradations sur le Temple, une femme de 61 ans a été interpellée sur les lieux. Ce sont des passants qui ont prévenu les services de la police municipale, après avoir vu cette personne qui s’apprêtait à recommencer à marquer le Temple à la peinture. La femme, qui tenait des propos incohérents et semblait perturbée, a été remise aux gendarmes et hospitalisée d’office. Elle se trouve depuis au centre hospitalier Gérard Marchant, à Toulouse, spécialisé dans la psychiatrie et la santé mentale“.
Pour la communauté protestante, l’affaire est close : “Vincent de Falguerolles, le président du conseil presbytéral, considère l’incident dans ses justes proportions : “notre communauté s’est d’abord interrogée. Mais le fait que la personne qui a commis cela soit en grande difficulté nous attriste. Un bâtiment, ça se répare facilement, la détresse humaine, moins. Nous avons de la compassion pour cette dame.” Et de rappeler que pour les protestants, “les temples ne sont pas des lieux sacrés“, autrement dit il n’y a pas de dimension profanatoire – contrairement aux catholiques, notamment.
Source : la Dépêche du Midi