Le 27 février dernier à Tsengava, près de Kolomya dans la région d’Ivano-Frankovsk, à l’ouest de l’Ukraine, une cinquantaine d’individus dont des célébrants de l’église greco-catholique et des ex soldats ont exigé du prieur de l’église orthodoxe Marie Reine du Monde que lui et sa communauté quittent les lieux sous 24 heures.
L’un des agresseurs est le chantre uniate Mikhail Arsenytch, connu localement pour son combat contre “les israélites et les moscovites“.
La veille, le célébrant avait été accusé par une dénonciation anonyme de cacher des munitions et des agents de diversion [russes], ce qui lui avait valu une perquisition par les services secrets qui n’avaient rien trouvé.
Des fidèles ont été menacés – ainsi une mère de famille s’est vu menacée d’être brûlée vive avec ses enfants.
Source : Union des journalistes orthodoxes