Le 18 juillet dernier, un groupe de personnes transgenres s’est rendu dans l’enceinte du monastère Sretensky, au coeur de Moscou, non loin du siège des services de sécurité (place Loubianka) avec des tenues suggestives et avait enregistré des vidéos provocatrices. Selon l’agent de sécurité, les jeunes membres du mouvement LGBT (interdit en Russie) ont ridiculisé les paroissiens et traité le prêtre de sataniste. Cependant, il était impossible d’expulser les contrevenants, car, selon les statuts, le temple est ouvert à tous les paroissiens. Au total, ils sont restés plus de 15 minutes dans l’enceinte du monastère.
Les faits ont été rendus publics sur les réseaux sociaux le 28 juillet dernier, notamment quand les vidéos ont été publiées, et ont suscité une indignation nationale en Russie et au sein de l’église orthodoxe. La chaîne Telegram spécialisée dans le suivi des satanistes et des atteintes christianophobes dans l’ex-URSS “le diable va à Dixi” précise que “les membres de cette provocation ont envoyé des vidéos d’excuse faites selon le même modèle, où ils ne semblaient pas comprendre l’étendue de leurs actes“, à Ekaterina Mizoulina, qui dirige la “Ligue de l’internet sûr” et a repris le combat de sa mère Elena Mizoulina pour le bannissement de l’idéologie LGBT en Russie et l’interdiction des contenus dangereux sur le web russe.
La chaîne Telegram s’interroge : “on voit que les complices de cette provocation n’ont aucune peur d’endosser les responsabilités de leur action et ne sont pas terrifiés par leurs actes. Il pourrait s’agir d’une provocation planifiée dont les exécutants se sont vus promettre une protection importante, dont nous saurons l’étendue réelle quand (et si) les forces de l’ordre les arrêteront et qu’ils seront mis en examen“.
Les auteurs de cette intrusion risquent plusieurs années de prison ferme.